Antoine, épargnant chez Solifap
1. Pourquoi avez-vous décidé de devenir épargnant solidaire ?
Antoine : Il y a 15 ans, j’avais vu une campagne d’affichage diffusée par la ville de Paris sur la location de logement solidaire. A ce moment-là, je travaillais et pouvais me loger, mais je voyais à quel point c’était compliqué pour les gens de mon âge de trouver quelque chose de bien. Et je me disais que si j’avais de l’argent, je souhaiterais contribuer à l’accès au logement. De nombreuses années plus tard, j’ai été en position d’acquérir un bien pour le proposer à la location : à cette époque, j’avais contacté la ville de Paris qui m’avait mis en relation avec l’association Soliha, qui accompagne les gens en précarité de logement voire à la rue. C’était là mon premier contact avec un investissement qui se voulait solidaire. Par la suite, j’ai pu échanger avec différentes personnes et associations.
2. Comment êtes-vous devenu épargnant solidaire ?
Antoine : Un jour, je suis tombé sur une publicité sur la Solifap. Ça m’est apparu comme quelque chose d’évident. J’avais de l’argent que je souhaitais investir. Je n’étais pas à l’aise avec les appels de ma banque qui souhaitait me rencontrer dès que j’avais de l’argent pour me proposer divers placements dont je n’avais pas envie. L’approche n’était pas très agréable. En voyant la publicité pour Solifap, c’était évident. C’était assez similaire à la location autour du mal-logement, et ce problème ne touche pas seulement Paris mais la France entière. C’est un acte simple pour devenir sociétaire.
Avec la Solifap, il y a l’investissement historique de la Fondation Abbé Pierre dont l’action est très parlante, d’autant plus que mes grands-parents ont participé à ces initiatives. On sait exactement à quoi sert l’argent qu’on a pu investir. C’est très important pour moi qui ne souhaite pas contribuer au développement des énergies fossiles par exemple. Et puis, il y a des avantages fiscaux conséquents, entre 18 et 25% selon les années. C’est vraiment beaucoup. Pour des personnes qui épargnent, c’est colossal.
L’Assemblée générale est un super moment durant lequel on nous présente toute l’activité de Solifap, ce qui nous permet de suivre les projets d’une année sur l’autre. Il y a des projets variés dans presque toute la France : des logements pour les gens en ultra précarité ou encore des logements dans des zones où le marché est saturé. Le mal-logement est un problème qui n’est pas près d’être réglé donc c’est une nécessité. C’est un investissement que je recommande vraiment à mes amis. Si on s’intéresse aux problématiques de logement, je ne peux pas imaginer une autre façon plus positive de le faire. L’investissement est sain, on n’a pas à se soucier du résultat. Il sera toujours utile à la Solifap.
3. Que diriez-vous à quelqu’un qui hésite à passer à l’acte aujourd’hui ?
Antoine : Epargner solidaire c’est avoir l’esprit tranquille : au pire, on récupère son argent et au mieux, on peut récupérer des intérêts. Quand on investit, c’est qu’on a plus d’argent que ce dont on a besoin, donc on peut se permettre d’en faire bénéficier des structures. C’est une façon simple de contribuer. Ça sert à soi-même et aux autres.
Ce sont des investissements sur le long terme qui apportent des avantages fiscaux. Il ne faut pas hésiter !