Maëlle, épargnante à la SIDI
1. Pourquoi avez-vous décidé de devenir épargnant solidaire ?
Maëlle : Avec relativement peu de moyens financiers, il est possible d’améliorer significativement la vie de quelqu’un. Investi en actions, mon argent est utile à plusieurs personnes : il participe à une chaîne de solidarité et il n’y a pas de petits maillons. En épargnant dans des placements solidaires, je contribue à la progression de l’inclusion sociale ; je permets à des personnes exclues des voies financières classiques d’obtenir des prêts pour leurs projets, leurs vies, et potentiellement contribuer à leurs survies.
Illustré simplement, avec mon épargne je peux aider un paysan au Maroc à s’acheter des moutons et ainsi développer un élevage. Je suis consciente que j’ai eu la chance de pouvoir compter sur ma famille quand j’en ai eu besoin et c’est encore le cas. Tout le monde n’a pas la chance de connaitre cette solidarité familiale.
Avec la SIDI je peux contribuer, avec des risques bien contrôlés, à une telle solidarité au niveau international.
2. Comment êtes-vous devenu épargnant solidaire ?
Maëlle : Je suis devenue épargnante à la SIDI à la suggestion de mon père. Mes parents ont toujours été très impliqués au CCFD-Terre Solidaire, actionnaire fondateur de la SIDI. Je suis impliquée par mon métier dans la gestion de problématiques environnementales et sociales depuis plus de 15 ans et particulièrement en Afrique depuis 2012. La raison d’être de la SIDI et sa stratégie affirmée pour la transition écologique et sociale m’ont ainsi convaincue.
J’ai fait confiance à mon intuition et j’ai intégré le Conseil d’administration (CA) d’ESD (Épargne Solidaire Développement, l’association des investisseurs individuels de la SIDI) en 2019. Cette année j’ai rejoint le conseil de surveillance (CS) de la SIDI. Mon intuition a donc été confirmée. Grâce à ma participation au CA et au CS, je vois bien à quel point l’équipe est sérieuse, compétente, et expérimentée. J’ai confiance dans l’équipe de gestion qui est à l’écoute de ses actionnaires – institutionnels & individuels. D’ailleurs, les actionnaires ont l’opportunité une fois par an (hors situations exceptionnelles comme la Covid) de participer à un voyage pour découvrir au plus près les bénéfices des projets financés par la SIDI. Un point que j’apprécie particulièrement également réside dans les partenariats de la SIDI avec les institutions financières locales. Un transfert de compétences, un accompagnement et des liens solides se créent.
3. Que diriez-vous à quelqu’un qui hésite à passer à l’acte aujourd’hui ?
Maëlle : Commencez avec le montant qui vous semble raisonnable en fonction de vos projets. Dites-vous que vous pouvez augmenter ou réduire votre capital en fonction de vos envies et besoins. Investissez dans le domaine qui vous parle.
Pour moi, une action à la SIDI, concrètement c’est 152 euros, un beau cadeau de noël. C’est très gratifiant de voir son argent transformer la vie des gens. Et investir solidaire, ne vous empêche pas d’investir en parallèle sur d’autres types de placements plus rémunérateurs financièrement.