Nul ne sait ce que nous réserve 2023, avec le retour de la guerre en Europe et de l’inflation, l’augmentation des prix de l’énergie et des matières premières, une probable récession, la remontée des taux d’intérêt incitant à conserver l’épargne sous forme liquide… Les entreprises solidaires équilibreront plus difficilement leurs comptes et les investisseurs que nous fédérons auront plus que jamais à les soutenir pour passer ce cap difficile.
Même si nous devons pas nous attendre en 2022 à une collecte et à des financements aussi spectaculaires qu’en 2020 et 2021, FAIR aborde 2023 avec de solides atouts : des adhésions et des labellisations toujours plus nombreuses (137 et 187 fin 2022) ; une équipe d’une vingtaine de personnes expertes dans leur domaine et fortement engagées ; un plan stratégique qui se décline avec en particulier l’arrivée de notre nouveau système de collecte et de traitement des données statistiques ; la sortie de plusieurs études et publications ; la relance de nos groupes de travail ; la montée en charge de l’assurance-vie solidaire…
Nous poursuivrons nos efforts dans de nombreux domaines : être davantage présent à l’international grâce à la réorganisation prochaine du NAB France (correspondant du GSG dédié à la finance à impact), à notre partenariat avec l’AFD et à un plaidoyer qui devient européen ; attirer davantage d’investisseurs institutionnels dans le champ de l’investissement à impact social ; promouvoir les contrats à impact social comme levier d’innovation sociale pour les politiques publiques ; à l’occasion de ses 25 ans, faire évoluer le label Finansol pour qu’il prenne mieux en compte la recherche d’un impact social et environnemental…
Cette recherche étant l’objectif qui nous fédère et nous motive, je ne doute pas qu’en conjuguant nos énergies, nos expertises, nos contributions et toutes celles de nos partenaires, nous prouverons que la finance à impact social apporte des réponses pertinentes aux nouvelles attentes de notre société.